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  ▷ ALYSRA « Medea » HÖSSENHEIMER ◁

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Reidre




Messages : 1
Date d'inscription : 10/08/2021

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MessageSujet: ▷ ALYSRA « Medea » HÖSSENHEIMER ◁    ▷ ALYSRA « Medea » HÖSSENHEIMER ◁ EmptyVen 24 Déc - 8:55

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« REALITY CAN BECOME WHATEVER YOU WANT »

PSEUDONYME ▬ Reidre

NOM ▬ Hössenheimer
PRÉNOM ▬ Alysra
SURNOM ▬ Medea, Crimson Enchantress, Démiurge,
Chthon's Daughter, la Faiseuse de miracles, SEM-00666, Lady Chaos, Little Witch et cætera.
ÂGE ▬ 22 ans
SEXE ▬
RACE ▬ Prétendue Homo Superior
TAILLE ▬ 164.2 cm
POIDS ▬ 49.3 kg
COULEUR DES YEUX ▬ Verts, parfois teinté d'écarlate
COULEUR DES CHEVEUX ▬ Bruns
FONCTION ▬ Sorcière, Hôte de Chthon


DOMICILE ▬  Greenwich Village,
New York, United States of America, Earth-1613-2
ORIGINE ▬ Greco-américaine
GROUPE SANGUIN ▬ O-
AFFILIATION ▬ Chthon's Cult, Cabale de 13, Giovanni « Gio » Correggio
SIGNES DISTINCTIFS ▬ Éclat rouge prononcé dans les yeux, tatouage « SEM-00666 » au poignet droit
ALIGNEMENT ▬ Chaotic Evil Good
MAIN PRÉDOMINANTE ▬ Gauche

CASTE ▬ Mystics
CAPACITÉ ▬ Wanda Maximoff, Scarlet Witch


DESCRIPTIONS
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MENTAL ▬ Orgueilleuse, méticuleuse, conservatrice, réservée et revancharde, telles sont de nombreux adjectifs appartenant à Alysra.
   En effet, les pouvoirs placés en la Mutante ainsi que les espoirs qui lui ont été insufflés ont éveillé un amalgame de confiance et d'orgueil qui font sa marque de fabrique.
Les événements et circonstances de sa croissance ont fait de la Sorcière une personne préventive, extrêmement analyste et attachée aux détails, qui applique méfiance et distance avec ses pairs dont elle ne connait pas l'identité.
Maîtresse des mots et de la rhétorique, Alysra est capable d'appliquer opposition sans usage de la violence : ses propos sont tranchants et démontrent bel et bien que la plume est parfois plus forte que l'épée. Toutefois, elle se tient à un mot d'ordre : le mensonge ne fait pas parti de son vocabulaire. Sa culture a été nourrie par la lecture d'innombrables livres qui lui sont passées sous la main, renforçant la force de son art des mots.
   La bonté ne fait pas parti des qualités d'Alysra : en effet, son esprit de rébellion et sa fierté ont fait naître en elle un côté revanchard, qui ne peut pardonner à ceux qui lui ont causé du tort, et ce jusqu'à ce que sa victime ait été tourmentée et ait subi la vengeance de la Mutante.
   Parmi ses nombreux défauts, le perfectionnisme et l'acharnement en font partis. En effet, l'échec n'est pas une option pour la Sorcière, qui recherche toujours à réussir.
Apte à prêter main forte à celles et ceux qu'elle juge dignes, Alysra apporte son aide dans les moments les plus critiques, et ce quitte à se mettre en danger.

PHYSIQUE ▬ Les longs cheveux bruns d'Alysra tressés qui retombent jusqu'au bas du dos de la Mutante mettent en valeur ses yeux d'un vert pur - parfois envahi par des stigmates écarlates - par diverses mèches bouclées.
Haute d'un mètre soixante quatre pour quarante-neuf kilos, Alysra ne lésine pas sur les couleurs : le rouge, le blanc et le noir font aujourd'hui parti de ses couleurs prédominantes, se retrouvant bien souvent sur ses tissus. C'est par ailleurs un ruban de cette dernière couleur qui orne la chevelure de la Mutante.
Le passé d'Alysra a laissé des traces jusque sur sa peau : sous de nombreux bandages à son poignet droit s'inscrit un tatouage issu de la Chthon's Citadel :  SEM-00666.
La Sorcière ne supporte pas les fautes de goût et se plaît à tenter de renouveler sa garde-robe avec tout ce qui lui passe par la tête. Parmi les accessoires que porte la Mutante compte trois paires de bracelets en argent et en or.

HISTOIRE
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Le « destin ». Un concept que l'on veut immuable, fixé et imposé par une force extérieure. D'après certains, il serait possible de s'échapper de son destin. Pour d'autres, il faudrait s'y plier, encaisser tous les tourments possibles et inimaginables au nom du destin.  Moi, je peux remodeler ce destin et m'en affranchir.

  03.12.2009, Chthon's Citadel.

   Encore exténuée de la veille, mon sommeil a été perturbé à six heures tapante par l'arrivée des Internes, qui m'accompagnaient en dehors, dans ces longs couloirs de pierre et de métal que je ne connaissais que trop bien.
L'endroit où je me trouvais est peu convenable pour un enfant en pleine croissance, et ferait même froid dans le dos d'un adulte. En fait, je pourrais presque ignorer ce qui est passé par la tête de celui qui a créé cet endroit.
Hélas, j'étais moins étrangère que prévu à tout cela.
En effet, depuis aussi longtemps que je vois, entends, parle, pense, respire, je vis dans cette gigantesque installation située on-ne-sait-où. Un labyrinthe coupé du reste du monde que l'on appelle "Citadelle", qui regroupe des cultistes qui vouent leur vie à un Dieu qui n'existe pas ici. Il y a trois types de personnes ici, ou plutôt quatre.
Tout en bas, il y a moi. Ou plutôt, les enfants passés avant moi, qui n'ont sûrement jamais connu la liberté. Ils étaient - je suis - esclaves d'une secte clandestine, devant servir des adultes corrompus et rongés jusqu'à l'os.
Les externes - juste au-dessus, sont eux aussi des cultistes, qui sont autorisés à quitter la montagne - si nous sommes bien sous une montagne - pour apporter provisions et informations. Ils sont nombreux et leur nombre n'est pas fixe. Qui sait s'ils savent vraiment dans quoi ils se sont embarqués ?
Encore au-dessus, les Internes, qui servent de gardes, de porte-paroles, d'hommes de main et d'instituteurs. Ceux que je côtoie - contre mon gré - le plus. Ce sont sûrement les plus fous à lier, et - accessoirement - les plus à plaindre.
Enfin, tout en haut de la hiérarchie se trouve le Père Hössenheimer, un homme de foi qui domine le culte et qui n'a que très peu d'apparitions en "public".
Aucune, en fait.
   Seuls les plus proches internes ont eu le droit à une audience avec cet homme qui vit reclus dans ses quartiers, à l'abri des regards, et sûrement baigné dans sa complaisance la plus totale. Tout le monde ici lui voue un immense respect et une dévotion sans failles, parce qu'il se fait appeler Héraut - c'est par ce nom que tout le monde le connait et l'appelle. Un titre honorifique attribué à celui qui entend sa voix, est son messager et est digne de le servir.
Je l'ai rencontré plus d'une fois avec les rendez-vous hebdomadaires qui me sont imposés pour s'enquérir de mon état. Je ne l'aime pas, et ses tentatives de s'attirer ma sympathie me dégoutent un peu. Même beaucoup.
N'ayant jamais quitté ce complexe, je n'ai eu d'autres choix que de placer ma confiance et ma vie entre ses mains, leurs mains, ses griffes.
   Mes pensées sont vivement interrompues par un « Rentre » de la part de l'un des deux Internes qui m'escortaient. La boule au ventre, je me dirige devant l'immense installation blanche devant moi. Bien que son aspect sphérique et délabré n'en donne pas l'air, il s'agit bien d'une porte.
Je me hâte d'y entrer - pressée par les deux gardes - avec la peur bien trop familière de ne plus en ressortir.
Dans les quartiers d'Hössenheimer, les longs couloirs labyrinthiques d'une propreté absolue amenaient vers certaines pièces que je ne connaissais pas, et plus d'une fois la curiosité a tenté de l'emporter sur la lucidité : la punition serait inévitable et je n'avais - pour rien au monde - pas envie de m'y tenter.
Sauf peut-être pour la liberté...
Après avoir franchi le seuil de la porte du fond, je me retrouvais plongée dans le noir, devant un bureau éclairé à la lumière d'une bougie en train de s'éteindre.
Je contemplais une énième fois son dos. Apeurée.
Ce que je détestais par-dessus tout dans ces entrevues, c'est qu'il me forçait à l'appeler "Père". J'ignore au fond, s'il s'agissait d'une tentative pour reproduire une figure parentale et me conforter, ou si il est vraiment mon père, mais je crois que je m'en fiche plus que tout.
Durant ces entrevues, il cherchait à voir si j'étais apte à accueillir sa force, et j'étais soumise à des tests en tous genres, parfois désobligeants, éreintants, douloureux. On m'obligeait à me servir de toutes mes capacités jusqu'à épuisement, et dans les cas où je n'y arrivais pas, je n'avais pas le droit à un repas durant les jours qui suivraient.
À force, ça devenait une routine et l'échec finissait par ne plus être permis.
   Hössenheimer n'hésitait pas à réprimander quand il jugeait que le travail était mal fait, mais c'était bien moins sévère auparavant. Peut-être cherchait-il à se montrer réconfortant pour que je baisse ma garde ? Je ne me souviens plus trop de si ça a réussi ou échoué  à vrai dire, et je préfère ne pas savoir.
L'odeur de chrysanthème qui émanait de lui me répugnait après chaque semaine de plus, s'ancrant progressivement à moi, m'emprisonnant. D'après les livres, cette fleur désigne la mort, c'est assez ironique.
Ha, oui. Les livres. C'est sûrement le seul point positif lorsque ce jour-là arrive. Lorsque j'avais été assez sage, j'avais le droit à quelques livres de sa bibliothèque personnelle, alors je les lisais. Une fois, deux fois, trois fois. Je pouvais en réciter certains ouvrages juste avec mes souvenirs.
Ce rendez-vous-ci s'était cette fois déroulé sans accrocs, et j'ai été reconduite dans ma chambre. Les Internes n'étaient pas du genre à parler. Du moins pas avec moi, alors les rares conversations que j'avais étaient avec Hössenheimer, ou bien un animal qui s'était introduit ici par mégarde...
En quelques secondes - de retour dans mon lit cerné de murs blancs - je m'étais à nouveau endormie, pour un peu de liberté.
Une liberté bien factice.
    Dormir n'est pas vraiment le terme approprié. Je n'ai jamais eu le droit à un vrai somme depuis aussi loin que je m'en souviens. Chacune de mes nuits jusqu'ici avait été rythmée par des voix, des crises, des visions.
Quand j'ouvrais les yeux, je me retrouvais dans des abysses insondables. Ma respiration avait été coupée, mes oreilles sifflaient mais je pouvais entendre. J'étais à la fois dénuée et pourvue de tout. La seule chose qui me rappelait qui j'étais, que j'étais quelqu'un, c'était ce tatouage sur mon bras. Un tatouage qui me rappelait que je n'étais que du bétail.
À vrai dire, j'ignorais si j'étais bel et bien éveillée, et mon attention fut bien vite accaparée par autre chose quand je fis l'erreur de cligner des yeux. Ce qui se dressait des ténèbres donnerait même des frissons au plus vil des hommes. Une vision de folie se présentait face à moi : un humanoïde - ou du moins ce qu'on pourrait y discerner à travers ces horreurs - de plusieurs milliers de mètres qui incarnait la noirceur absolue. Aucun mot ne pourrait être appliqué pour décrire correctement l'abomination tentaculaire qui était recraché de l'obscurité.
Obscurité qui était illuminée seulement de ces yeux rouges, plongés sur moi, qui n'appelaient qu'à une chose : le sang. Les serres jaillissant de son dos - entremêlés d'autres appendices qui gesticulaient - cliquetaient en continu, inspirant la peur à qui pouvait le ressentir. Et ce qui était sûr, c'est que lui ne connaissait nullement cette émotion qu'il recrachait.
Cet amalgame de folie, de peur, d'étrangeté ne pouvait représenter qu'une chose : le Chaos.
   Toutes ses émotions s'accumulaient avec la fatigue, s'amassaient en étant toujours plus amplifiés par le moindre de ses gestes, la moindre de ses inspirations.
Qu'était-ce ? Que voulait-il ? Est-ce ce qu'ils vénèrent ? Une réponse à laquelle je n'avais aucune réponse.
Je cherchais de l'air, je portais ma main à mon cou. Aucun son ne sortait.
Les gargouillements cauchemardesques qui quittaient cette chose enserraient mon esprit, tourmentants, tandis que je n'arrivais plus à penser raisonnablement.
Progressivement, je finissais par croire que la folie s'était emparée de moi, que j'étais finalement devenue comme eux.
Puis, un black-out.
   Il avait disparu sans crier gare, sans rien dire. En était-il capable ? Je préfèrerai ne pas savoir ce qu'il vient exactement de se passer. De longues minutes passent avant que je finisse à nouveau dans cette pièce que l'on peut appeler une chambre.

04.07.2014, Chthon's Citadel - Chambre.

  J'ai encore fait ce cauchemar, qui avait toujours autant d'effets que la première fois que c'est arrivé.
Victime de tournis, j'avais un peu de mal à me tenir assise sur mon lit. Mes bras me démangeaient, tous endoloris et sanguinolents.
Aux premiers pas, je tressaillais. Ceux d'après, je me retrouvais à tituber dans cette pièce de vingt mètres carrés, totalement blancs - que ce soit aux murs, au plafond ou au sol - et décorés de quelques fleurs, avec ses jouets et ses livres. Après quelques mètres franchis, je m'effondrais sur le carrelage, vidée de mes forces.
Le simple souvenir de cette hallucination faisait naître en moi un écœurement. Je réussis après quelques secondes à me cramponner à la poubelle où je dégobilla quelques secondes après, avant de m'écrouler à terre.
   Mon réveil se vit beaucoup moins troublé. J'ignore combien de temps s'était passé entre mon évanouissement et maintenant, mais j'étais maintenant dans l'infirmerie de la Citadelle.
Pour aujourd'hui, j'aurai le droit à du repos - bien mérité. J'en viens presque à prier que ceci se reproduise une ou deux fois de plus, pour ne pas avoir à subir davantage. Toujours est-il que j'étais, encore, seule dans une pièce.
Mon regard se portait sur les lits d'à côté. Vides. Certains étaient tâchés de sang... vieux de plusieurs années.
Mes songes furent interrompus par son arrivée. Père Hössenheimer se tenait sur le seuil de la porte.
   Je ravala ma salive - deux à trois fois - en le voyant entrer. Tandis qu'il me saluait d'un faux sourire, plusieurs millions de possibilités se déroulèrent sous mes yeux le temps d'un instant, toutes plus pires les unes que les autres. Qui sait ce qu'il allait se passer, maintenant ?
C'était l'une des rares fois où le Père quittait ses quartiers et, pour sûr, c'était signe de mauvais augure.
Sans plus de cérémonie, il commençait à m'interroger sur ce qu'il s'était passé. J'étais forcée de nier comme je le pouvais, tandis qu'il m'inspectait en long, en large et en travers. La honte et la culpabilité s'étaient emparé de moi en plus de temps qu'il n'en faut pour le dire, mais je me devais de tenir bon.
Au plus cela s'éternisait, au plus Hössenheimer se montrait insistant. Il avait totalement perdu cette fausse gentillesse qu'il avait montré aux premiers jours, mais avait gagné un semblant de clémence, semble-t-il.
Au bout d'un moment, il me lâcha et quitta la pièce avec son habituel « Hin ». Je pouvais enfin pousser un soupir de soulagement quand je me reposa sur le lit, le regard posté au plafond qui me faisait face.
   Depuis mon arrivée dans la Citadelle, j'avais réussi à démanteler le vrai du faux. Dans les couloirs, je les entendais m'appeler de différentes manières.
« La Mutante », « le Sujet », « SEM ». De ce que j'avais entendu et lu, les Mutants étaient apparus il y a quinze ans. Une avancée génétique soudaine, qui avait fait que certains Hommes étaient... différents>. Plus forts, plus nombreux, plus... nouveaux. Et ils seraient - parfois - persécutés. Et semble-t-il que je fasse parti de ce peuple.
Est-ce la raison pour laquelle je suis ici, coupée du monde ?
SEM, lui, correspond au sigle de « Sujet d'Expérimentation Mutant » ... ce qui colle d'autant plus au précédent. C'est le nom qu'ils portent à leur cobaye - en somme -, moi. Hélas, ce nom restera à jamais ancré en moi, même si je gagne la liberté. Chaque fois que je porte mon regard sur mon bras, j'y vois ce tatouage. Est-ce que « 00666 » signifie qu'il y en avait six cent soixante-cinq avant moi ? Depuis quand cet endroit existe ?
Je n'en sais trois fois rien, et comme quelqu'un a un jour dit dans un livre : « Celui qui ne sait rien ne peut rien comprendre ».
Pour la journée, j'ai eu - exclusivement - le droit à du repos et de bons repas, comme l'on m'en permet que trop peu. Dans deux jours, ce serait mon anniversaire... l'année dernière, c'était une semaine plus tôt.
À dix-neuf heures, il y aurait le rassemblement général quotidien de la Citadelle.

21.02.2011, Chthon's Citadel - Salle de rassemblement.

« Nous sommes aujourd'hui réunis pour proclamer notre dévouement envers Celui qui dort... »
Devant les homélies du Prophète se tenaient des centaines de cultistes vêtus de façon cérémonielle... et, à mon grand dam, moi. Pour la première fois, je me sentais comme un autre : la capuche sur notre tête nous évitait de nous différencier, et rares - sûrement les plus éloignés ou, au contraire, les plus proches - savaient où je me trouvais, et même que j'étais là. Le nombre d'Internes avait doublé depuis la dernière fois, et chacun d'entre eux mettait son cœur à l'ouvrage dans cette cérémonie. Tous, à l'exception de moi.
Mimant les faits et gestes de chacun, j'épiais tout ce qu'il se passait autour de moi, en prêtant une oreille attentive au lecteur, en cherchant autant que possible à me faire discrète.
C'est quand tout le monde se lève qu'une voix féminine à mon flanc me prévient.

« Lève-toi. »
J'obtempère dans la seconde et opine du chef, sans me tourner. À côté de moi se tenait Ms. Alma, l'unique Interne de la Citadelle avec qui j'ai pu un minimum converser et m'entendre. J'ignore si c'est une manœuvre de Père Hössenheimer pour me tenir en laisse ou pas, mais elle - au moins - me parle.
Ms. Alma a pour tâche de m'aider dans la manifestation de capacités mutantes, pour "accroître le lien". Un lien, qu'ils disent. Parfois, elle m'apportait un peu à manger, ce qui était bon à prendre, et je pouvais lire d'autres livres. La cérémonie - qui suivait son cours - était ponctuée de quelques interventions au sujet de nouvelles directives qui ne me concernaient normalement pas, mais ces coupures avaient le don de me sortir de ce rassemblement.
J'épiais chacun des fanatiques devant moi, avec une seule pensée en tête : celle de la Créature qui hantait mes nuits, ce qui avait le don de me terroriser encore et encore.
J'eus enfin l'approbation de Ms. Alma de cesser de faire comme les autres quand elle m'a surprise en train de lui tapoter le dos, en ayant vu plus d'un le faire : au final, c'était juste un signe de sympathie entre eux que j'avais mal... interprété.
  La cérémonie avait enfin pris fin quand tout le monde quitta la vaste pièce éclairée aux chandeliers. Dans la foule, je rejoignais ma chambre... du moins, si je n'avais pas été redirigée ailleurs.
Au beau milieu de la foule, au détour d'un couloir, l'un de ces encapuchonnés m'approchait. En un rien de temps, je m'étais collée au mur, essayant de m'éloigner le plus possible de Père. Reconnu entre milles avec son sourire malsain, il déposa sa main sur ma tête - ma respiration s'en est retrouvée coupée - et me glissa quelques mots avant de se fondre dans la masse.
Au final, même quand je ressemble à tout le monde ici, il continue de me surveiller, de m'épier, de me contrôler. La liberté n'existe pas.
Pas ici.

17.09.2017, Chthon's Citadel - Salle de test.

  Dans un déluge d'émotions naquit une énergie rouge à mes mains, caractérisées d'éclairs.
Apparemment il s'agissait de mes pouvoirs, tels que beaucoup d'autres Mutants dans le monde disposent, ma maîtrise était relative - c'est une façon de dire que je ne les maîtrise absolument pas - et ça avait pour don de déplaire à plus d'un, me comprenant. J'avais appris à m'adapter à l'utilisation de ces pouvoirs, et avais réussi à dompter ma peur. Les blessures engendrées par une mauvaise gestion de mes capacités devenaient de plus en plus rares, mais n'étaient pas non plus inexistantes.
Ce qui m'intriguait d'autant plus, lorsque je faisais apparaître ces sphères d'énergie incandescentes, c'était cette pression familière qui m'appuyait sur la poitrine et me coupait périodiquement la respiration. Serait-ce un effet secondaire, ou une mauvaise utilisation de ce pouvoir ? D'après l'Héraut, ceci aurait un rapport avec le lien. Encore quelque chose que je ne comprenais pas, et sur lequel je devrais enquêter dans mon coin.
  Ms. Alma m'offrit cinq minutes de repos pour me laisser me désaltérer après que j'ai suffisamment exprimé ma fatigue pour qu'elle comprenne. J'avais fini par cerner ses motivations avec le temps : en réalité, ce n'était ni de la compassion ni de la générosité qu'elle éprouvait. Elle exerçait simplement son travail parce qu'on le lui avait demandé.
Est-ce que je suis blessée ? J'aurais pu l'être, il y a de ça quelques années, mais j'ai fini par comprendre l'état d'esprit de ceux ici.
La pause fut de très courte durée - bien plus que prévue - tandis que je devais encore une fois laisser s'exprimer mes pouvoirs. Mon sang ne faisait qu'un tour lorsque j'essayais de provoquer leur apparition, tandis que tous mes muscles se crispaient en même temps que des émotions contraires naissaient, en constante lutte. C'était supposé être un catalyseur.
Un bruit sourd prit place quand des éclairs écarlates jaillissaient du bout des doigts, en s'étendant jusque ma paume pour prendre la forme de sphères vaporeuses dont le simple aspect représentait son potentiel destructeur. Mon regard - qui rougeoyait de plus en plus - se postait sur les Internes qui étaient présents pour me garder à l'œil. Leur mine se décomposait à vue d'œil à mesure que l'énergie croissait, et leur surprise se retranscrivait sur mon visage.
Un tir - incontrôlé - partit vers le plafond, soulevant une grande nappe de poussière qui s'installait dans la pièce. Lorsque je rouvrais les yeux, j'étais baignée dans une lumière. Pas celle d'un appareil ou d'une bougie, mais une lumière que je n'avais jamais vu auparavant.
Celle de la liberté.

01.11.2017, Chthon's Citadel - Cellule d'isolement.

  Ce ciel bleu qui est tant dépeint dans les livres et tableaux m'a marqué à tout jamais. Si pur que l'on pourrait se demander comment il était possible que l'Homme ait un jour réussi à le survoler. Mes iris restaient figés vers le plafond, guettant la moindre occasion d'apercevoir à nouveau les premières lueurs du soleil.
En seize étés, je n'avais jamais eu ne serait-ce qu'un aperçu de celui-ci, ayant toujours vécue entre quatre murs, à être déportée ci et là - bien trop souvent - contre mon gré.
Depuis l'incident, il avait été jugé par Père Hössenheimer que j'étais inapte à entrer dans une "société", et j'ai passé environ quarante quatre jours à l'écart de tout et de tous, dans une cellule d'isolement - comme si je n'étais pas déjà assez isolée avant ça.
C'est de loin la période la plus longue que j'ai eu à passer sans le moindre examen ou le moindre semblant de conversation.  Mes cauchemars s'étaient répétés et s'étaient intensifiés au point de paraître de plus en plus réel, et l'environnement dans lequel je me trouvais n'arrangeait rien, et je ne pouvais en parler à personne.
Quand ma porte fut ouverte et que l'on m'ordonna de sortir, j'eus un instinct qui me poussa à reculer, et le temps de comprendre ce qu'il se passait, l'Interne chargé de me surveiller m'avait d'ors et déjà saisie par les cheveux, me traînant jusqu'en dehors de force. Bien entendu, sans que je ne puisse avoir mon mot à dire.

  C'est lorsque l'on croisa l'un de ses collègues qu'il finit par me laisser marcher par moi-même. Et - hormis le fait qu'il lui ai dit de ne pas casser « le jouet » - j'avais de la... chance.
Le chemin qu'il m'avait fait prendre était celui des quartiers de l'Héraut, et je savais ce qu'il allait advenir si l'on continuait tout droit.
Mais cette fois-ci, il me fit signe d'aller à gauche, et je n'étais jamais allé dans cette pièce.
À mon entrée dans cette salle, mon premier étonnement fut de constater l'absence du Père Hössenheimer. J'approcha de la table au fond de la pièce ovale en enjambant quelques dossiers et parchemins qui jonchaient au sol, et mes yeux rongeaient du regard les étagères remplis à ras bord de dossiers et de livres. Certains me tentaient, bien entendu, mais l'envie de continuer ma route l'emporter... sûrement à cause de l'odeur d'encens qui se répandait dans les environs.
L'endroit était sombre, très sombre, éclairé à la lumière de chandeliers disposés ça et là, et d'une lanterne à huile suspendue au-dessus du bureau. Bien entendu, la technologie existait, mais je n'y avais pas trop accès - hormis dans de rares occasions, et j'étais sûre que l'absence d'ampoules était nécessaire pour l'ambiance.
J'épiais les fichiers à portée de main et les feuilletait, j'ouvrais le premier livre qui me glissait sous les doigts et l'explora plus en détail. Il m'aura fallu une bonne dizaine de minutes pour comprendre où je me trouvais - peut-être avais-je oublié pendant un temps ma situation, hypnotisée par l'arôme qui se tenait sur le rebord du bureau - et la stupeur s'empara de moi en quelques secondes.
La Citadelle souterraine où je me trouvais était dirigée par Père Hössenheimer, qui livrait des... expérimentations sur humains et Mutants pour amener "quelque chose" qui nous surpasse tous sur Terre, et les cultistes prêtaient une foi aveugle envers cette chose. Au plus ma lecture avançait, au plus sa description me rappelait celle de cette monstruosité qui hantait chacun de mes rêves. Selon le fichier du Père, l'on serait plusieurs milliers de mètres au-dessus de la prison de ce qu'ils appellent Dieu, ou encore Celui qui dort... le Dieu du Chaos.
Des bruits de pas m'alertèrent bien rapidement alors que je me précipita à l'ombre pour ne pas être aperçue ici.
L'homme - que je n'arrivais à distinguer dans la pénombre - effectuait plusieurs pas en direction du bureau qui se trouvait au fond et, accessoirement, à seulement quelques mètres de moi. Il l'inspectait dans les moindres recoins, remettait en place ce qu'il venait de toucher. Il marqua une longue pause sur le dossier que je lisais tantôt - sur celui-ci plus qu'un autre - comme s'il le découvrait à son tour.
Était-ce quelqu'un d'autre que Père Hössenheimer ? La question pouvait se poser, mais il n'était pas question de quitter ma cachette aux pieds de cette étagère pour en avoir le cœur net.
Quand l'homme s'apprêta à repartir, il mit le doigt sur une ligne de manière anodine, puis trotta vers la sortie. D'habitude, je comptais jusqu'à mille pour m'assurer de ne pas avoir une mauvaise surprise et me donner du courage, mais la curiosité l'emportait sur le rationnel : lorsque je me décida à sortir de ma cachette - au moment même où il passe le seuil de la porte - il se décida à s'arrêter - chose que je mima immédiatement. Il inclina la tête et porta un regard au premier abord innocent, que je soutins, avant qu'il ne se tourne à nouveau pour disposer... sans m'arrêter, me gronder, ou ne serait-ce que m'avertir.
La lumière avait éclairé durant un temps son visage, et - pour sûr - je ne le connaissais pas.
Je m'approcha à nouveau du bureau pour m'emparer de la feuille qu'il regardait.
Avait-il fait exprès ? Peut-être savait-il depuis le début que j'étais ici, et il voulait me montrer quelque chose. Je voulais en avoir le cœur net.
Il s'agissait d'informations au sujet de Ça, amassées par Père Hössenheimer, était-ce là son vrai travail, quand il ne passait pas son temps à m'épier, me contrôler, dicter mes faits et mes gestes en m'ôtant tout.
Précipitamment, je replia la feuille pour la glisser sous mes vêtements à l'abri des regards, là où personne n'irait fouiller, et m'éloigna le plus possible de cet endroit.
Plus que ne pas me faire voir ici, je souhaitais venir à sa rencontre, pour avoir réponses à mes interrogations. La peur montait progressivement d'elle-même, bien qu'à présent éloigné des quartiers du Père. C'est aux pieds de marches d'escaliers qui donnaient sur un couloir adjacent à ma chambre que mes forces me quittèrent soudain. Plus que la faim, la fatigue m'accablait et je voyais à présent trouble.
Toute pâle, je cherchais à me lever et escaladais les marches à quatre pattes. Parfois, il m'arrivait de m'accorder de courtes pauses pour rassembler des forces, mais des visions m'assaillaient - les mêmes qui me hantaient la nuit. La notion du temps m'était étrangère ici - il n'y avait pas de ciel pour indiquer si l'on était le jour ou la nuit, ni d'horloges -, mais l'absence de personnes dans les couloirs devait signifier qu'il était l'heure du rassemblement. Une trentaine de minutes plus tard, ou tout du moins ce que j'en avais l'impression, j'avais réussi à m'hisser dans mon lit et me suis écroulée sans lutter davantage. Cette fois-ci, au moins, je pourrais m'accorder un peu de repos.  Dans ma tête, des milliers de pensées contradictoires qui s'enchevêtraient dans mon esprit : je relisais mentalement tout ce qui m'était passé sous les yeux tout à l'heure, et - quand je fis finalement le lien - mes nausées reprirent sans crier gare.
J'éteins la lampe sur ma table de nuit en vitesse, et me tourne vers le mur. qui me faisait auparavant dos.
Chaque fois que je fermais les paupières, je revoyais la Bête, qui me rongeait davantage l'esprit. J'avais réussi à y mettre un nom - celui de « Chthon ». Un nom qui insufflait d'autant plus de force à cette peur obsessive qui m'hantait, un nom que le Père Hössenheimer cherchait à libérer.

3.12.2017, Chthon's Citadel - Chambre.

  Mon regard se porta sur un tableau qui représentait une plage. L'océan s'étendait à perte de vue et rencontrait un soleil couchant, qui dessinait un ciel orangé en opposition avec le bleu marin.
Assez étonnamment, j'aimais bien ce tableau, les oiseaux qui étaient dépeints avaient l'air d'être libres et d'apprécier leur vie... même si un oiseau... ne doit sûrement pas penser de cette manière.
Ces deux derniers jours, les Internes étaient tellement préoccupés que je n'avais pas eu le droit de sortir d'ici, et n'avait pas eu de tests supplémentaires, alors je passais des heures et des heures à tourner en rond dans cette pièce. Mon regard se posait de temps à autre sur une feuille blanche - anodine - à mon bureau.
C'était celle que j'avais récupéré dans la bibliothèque de Père Hössenheimer - que je n'ai pas vu depuis presque un mois avec tous ces événements -, qui contenait toutes les informations sur... cette secte, et l'objectif de la Citadelle.
Ce n'était pas qu'une "prison" dans lesquels l'on livrait des semblants d'expérimentation sur des Mutants. Non.
C'était une prison qui retenait un Dieu d'une toute autre envergure, ce qui hantait mes rêves, ce qu'ils appelaient « Chthon ».
Leur objectif était de le libérer par le biais de pouvoirs - mes pouvoirs - en m'utilisant comme réceptacle, comme un pylône ou je ne sais trop quoi. Avec le temps, j'avais fini par placer une explication sur ce qu'ils appelaient « Lien », et ça ne me rassurait pas pour autant, l'idée de servir de porte d'entrée pour quelque chose d'aussi dangereux.
  En seize ans, jamais je n'avais été informée du moindre objectif, d'une quelconque idée du genre. Mon seul devoir consistait à obéir si je ne voulais pas être punie, et je réalisais plus ou moins ma tâche.
Est-ce que si j'avais été plus libre, plus informée, le résultat aurait été le même ?

  Un mal de crâne me survient soudain. Des souvenirs qui m'appartenaient, mais que je n'avais pas vécu. Je sentais une douleur inextinguible
s'amasser et l'impression que mon âme elle-même cherchait à s'échapper.
Une voix, ma voix résonnait dans mon esprit.  Au départ incompréhensibles, les paroles que je prononçais devenaient un peu plus claires :
« Cette voie-ci devrait être plus périlleuse, mais amènerait au Salut. Tout ce qu'il reste à faire, c'est patienter et endurer. »

05.12.2017, Chthon's Citadel, ???.

  Tout est devenu plus étrange ces derniers jours. Un homme, que je ne connaissais pas, allait et venait dans la Citadelle pour aller à ma rencontre, et le Père Hössenheimer était devenu davantage silencieux qu'il ne l'était déjà. Malgré les crises régulières, les choses s'étaient arrangées et les cauchemars incessants étaient devenus moins épuisants qu'auparavant.
Au plus les visites de l'homme se répétaient, plus ce dernier me semblait... familier, et bien plus avenant que quiconque j'ai pu rencontrer auparavant. Je n'avais toujours pas su obtenir son nom, mais il me parlait beaucoup de lui sous le nom de « 13 »... ainsi que de moi, et de comment je pouvais m'échapper d'ici.
Avec le temps, j'avais abandonné l'idée d'être libre, de vivre une vie tranquille, comme toutes les personnes qui vivaient en dehors de cet endroit. Ma vie aurait pris fin au moment où j'aurais été jugée inutile, ou bien aurait pris un tournant catastrophique - j'entends par là, encore plus que d'habitude - dans le cas contraire. Dans ces conditions, une main tendue est à prendre, quel qu'en soit le prix... et l'occasion ne se présenterait sûrement jamais.
  D'après lui, mon destin avait changé, et je pouvais emprunter une autre voie - celle que je souhaitais - si je l'accompagnais. Lui et sa cohorte, composés d'autres confrères Mutants pouvaient me permettre de me donner une place dans ce monde-ci, une place qui me revenait de droit et qu'il m'avait promis. Promis ? Quand ça ?. Je n'en avais pas la moindre idée, mais une chose était sûre : il savait ce que je pouvais faire pour mon propre bien. Contrairement à ce que je pouvais penser, le Père Hössenheimer n'a pas cherché une seule fois à s'interposer au fait que je devais m'en aller - comme s'il avait perdu toute volonté. Ce que 13 voulait, il l'obtenait.
  Quelques années plus tard, il me révéla qu'il me connaissait et avait su rester « intact », intact de quoi ? De quelque chose que j'avais fait, qu'il nommait une « porte de sortie ».

24.03.2018, Californie, États-Unis d'Amérique.

  J'ai récemment appris qu'à peine quelques jours après mon départ, la Citadelle avait été prise d'assaut par le gouvernement américain, qui avait été missionné par un célèbre scientifique répondant au nom d'Alexander Voncraft. Auparavant, je faisais parti de son école pour Mutants, ce qui avait mené à énormément de douleur, de défaites et de pertes. Ce sont ces raisons qui auraient amené à un changement que j'aurais causé, qui m'auraient dévié de ce destin, qui font qu'aujourd'hui ces gens sont supposés être des inconnus - bien que je m'en souvienne toujours à présent que l'on approche du moment fatidique.
Dans la voie originelle, j'avais tout de même fini par pactiser avec le groupe de 13, qui souhaitait mettre fin à la discrimination des Mutants à l'aide du pouvoir du Phoenix. Aujourd'hui, 13 m'a confié la lourde tâche d'exécuter Alexander Voncraft afin de mettre à bien le plan, et empêcher le sacrifice de tous [...]

CAPACITÉS
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DESCRIPTION GLOBALE ▬ Alysra possède les capacités de Wanda Maximoff, la Scarlet Witch, ce qui lui permet - notamment - de disposer de pouvoirs conférés par Chthon, Dieu Ancien ayant autrefois foulé la Terre, ainsi que d'étranges expérimentations de l'High Evolutionary. Cette bénédiction lui offre la capacité de manier la Magie du Chaos, au travers d'une énergie rouge appelée Énergie Hex.
Celle-ci peut notamment altérer les probabilités et chambouler la réalité selon les souhaits de Scarlet Witch au point de dénuer l'Univers d'une chose précise, telle qu'une race toute entière ou même une force cosmique, ou encore amener défunts à la vie.
La capacité destructrice de l'Énergie Hex lui permet notamment d'assaillir ses victimes de décharges, rayons, d'affecter la matière, pourfendre les défenses et même manipuler les esprits.
Le pouvoir de Wanda Maximoff à manier la Magie du Chaos dépend - bien entendu - de sa santé mentale.
Au plus proche du concept de sorcière, Scarlet Witch est par ailleurs capable d'user de la sorcellerie à des niveaux variables, ce qui lui permet notamment de manier les éléments, générer des constructions, procurer des soins et sceller des pouvoirs.
En d'autres termes, la Sorcière Rouge dispose de la capacité à altérer le présent, le futur, le destin et même l'existence.

CHAOS MAGIC ▬ Magie du Désordre et du Chaos, ce pouvoir imprégné et amplifié par Chthon en Alysra lui permet de générer une énergie - appelée Énergie Hex - à l'aide de gestes spécifiques et d'une certaine concentration.
Ce pouvoir permet - entre autres - l'utilisation de diverses capacités allant de la simple élaboration de décharges et barrières énergétiques jusqu'à la déformation de la réalité, ce qui fait d'Alysra l'un des Nexus Beings de l'Univers.

MANIPULATION DES PROBABILITÉS ▬ La capacité d'Alysra à propager le désordre et générer le Chaos lui permet d'altérer la réalité et générer des modifications mineures comme majeures dans l'environnement.  En découlent des aptitudes à franchir toutes défenses, effectuer des changements inédits - comme brûler l'ignifuge et faire s'évaporer le feu - ou encore ramener des morts à la vie. La manifestation de ces manipulations des probabilités se présente sous l'Énergie Hex, une énergie rouge comme le sang  qui peut être maniée de diverses manières.

HEX ENERGY ▬  Manifestation de la Magie du Chaos, cette énergie aussi rouge que le sang dispose de la capacité à altérer les probabilités sous diverses formes pour propager le Chaos.
L'utilisation de l'Énergie Hex permet à Alysra de générer des combustions spontanées et fontes, de briser, soigner, souder ou encore décomposer, mais aussi de déstabiliser les molécules à des degrés divers, de contrôler les énergies, les transférer, les perturber, amplifier et transmuter.
De plus, elle permet d'annuler l'inertie d'un corps étranger, d'enflammer des corps organiques et inorganiques, de générer des éclairs et flammes, de contenir ou retirer l'air d'un volume, d'annuler durant un temps les aptitudes d'un individu, d'annuler le momentum d'un objet, de briser, déverrouiller et déverrouiller des objets et corps électroniques, d'exploser des corps, de générer des champs de force, de parer des attaques physiques et mystiques, d'annuler ou inverser des lois de la physique et manipuler ces mêmes forces, d'altérer, affecter, contrôler la matière, sa composition moléculaire et sa forme, de voler, mais aussi de causer l'apparition - ou la disparition - d'une forme énergétique ou inorganique.
Le pouvoir de l'Énergie Hex offre aussi la capacité d'altérer jusque la mémoire des Hommes.
Ces aptitudes - à degrés variables - nécessitent une certaine concentration et un coût énergétique spécifique en fonction de l'effort demandé et le haut-fait à accomplir.

SORCELLERIE ▬ Née sorcière et disposant d'affinités avec les énergies mystiques, Alysra peut employer et canaliser des énergies provenant d'autres dimensions et entités. En tant que sorcière expérimentée, elle est capable d'utiliser incantations et sortilèges en tout genre à des degrés variés, et son emploi de la Magie du Chaos est capable d'amplifier son potentiel magique de sorte à effectuer des prouesses inégalables même par certains candidats au titre de Sorcier Suprême.

COMPÉTENCES ▬
PUGILISTE -  Malgré que cela ne soit pas son point fort, le combat rapproché ne place pas Alysra automatiquement hors-combat : en effet, combattante hors-pair entraînée pour le standard humain, elle est apte à tenir tête à un super-humain disposant d'une super-force, ou se confronter avec un groupe d'hommes entraînés sans trop de problèmes.
De ce fait, Alysra n'aurait aucun mal à faire jeu égal avec un Spider-Totem
MENTALISTE - Charisme et éloquence sont capables de s'entrechoquer pour amener à un état d'hypnose : les propos de la Sorcière sont capables de faire douter une personne, bien qu'ils n'égalent pas ceux d'un menteur invétéré.
CONNAISSANCE - Les connaissances de la Sorcière concernant l'occultisme, les arts magiques et cosmiques sont assez vastes - se résumant à des propos, des livres et l'expérience amassée sur le terrain.
En plus de ceci, Alysra compte sur des connaissances globales concernant la géopolitique, les technologies et le reste du monde vis-à-vis de son propre univers.
Le dernier sujet d'étude d'Alysra se basait principalement sur la Phoenix Force, son origine, ses effets sur le corps humain et son objectif.

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