◗ DescriptionsMelchior est le plus souvent habillé de costumes de couleur, composés d'une veste, d'une chemise, d'une cravate et d'un bas élégants. Il est doté d'un physique normal pour un homme de son âge, à la fois grand et modestement musclé. La partie supérieure de son corps est totalement tatoué, de son cou jusqu'à son ventre en comptant ses bras. La plupart des motifs sont des fleurs, des formes géométriques, des crânes et des symboles en tout genre. Une cicatrice verticale traverse son œil droit, de son front jusqu'à sa joue. Il organise souvent ses cheveux dans un dégradé américain à blanc, peignant et plaquant ses cheveux en arrière.
Melchior est un chef de gang ambitieux et qui ne saurait tarder à devenir plus menaçant qu'il ne l'est déjà envers la ville de Gotham, qu'il considère comme quelque chose qui lui revient. Son amour pour la richesse matérielle est presque aussi étendu que son amour pour le contrôle. Bien que sa réputation de seigneur du crime impitoyable soit sur le point de se finaliser, il peut parfois passer d'un criminel brutal à un aimable homme d'affaires.
Melchior est un leader téméraire, violent, sadique, brutal, imprévisible avec un sens de l'humour sombre et une personnalité d'une violence effrayante - qui est craint même par son propres hommes - dont certains sont aussi chaotiques et psychotiques que lui. Il a été également mentionné qu'il possède un caractère paranoïaque, ce qui est évidemment la façon dont il a réussi à durer aussi longtemps. Ceci est en outre soutenu par son utilisation - presque constante - de couvertures pour se protéger de ses ennemis, ainsi que de sa possession de plusieurs maisons sûres et, y compris, de suffisamment d'appareils de sécurité pour rendre le vol d'argent pratiquement imprenable. Il n'a peur de défier personne, qu'importe leur puissance.
Beaucoup de ses hommes de main ont déclaré que Melchior traitait bien ses acolytes et les payait de façon très correcte, ce qui est la raison pour laquelle son gang ne cesse de gagner en puissance maintenant qu'il joue dans la cour des grands. Le style de gestion de Melchior s'apparente à celui d'une mafia, offrant protection et armes à ses hommes tandis qu'ils doivent obéir au moindre ordre de leur chef auquel cas on retrouverait leur dépouille dans un fossé de Gotham.
Melchior est très fier et n'implorerait jamais pitié pour sa vie, proche de l'arrogance et du narcissisme. Il a cependant montré de la valeur pour son bien-être quelques brèves fois.
◗ Histoire« Le crime ne paie pas. Le travail non plus. »
Personne ne peut grandir sainement dans un environnement malsain. C'est là tout le piège de Gotham, où les bandits, les voleurs et les tueurs se cloisonnent dans des rues qu'ils ne quitteront qu'à bord d'un corbillard.
Melchior trouve naissance le trente septembre de l'année 1993, un jour tout à fait banal parmi tant d'autres dans cette chère ville qu'est Gotham. La pluie était annoncée pour l'après-midi, où se déroulait l'accouchement de la mère de l'enfant. Les larmes du nouveau né se mêlaient aux cordes qui tombaient des cieux, lors de sa première bouffée d'air dans ce monde. Sa famille était heureuse et malgré qu'il pleurait et criait à s'en cracher les poumons, tout le monde souriait autour de lui.
Une joie éphémère, si l'on ajoute à cette histoire quelques années de plus.
A l'âge de treize ans, la mère de Melchior trouva la mort lors d'une fusillade dans un quartier sensible de la ville. Les tireurs avaient pour ordre de la liquider. Deux semaines plus tard, après un enterrement où Melchior ne communiquait qu'en larmes et en désespoir, le père de l'enfant revenait chez lui les habits tâchés de sang, mais ce n'était pas le sien. Il racontait à son fils avoir retrouvé ceux qui ont commandité l'assassinat, ceux qui ont tiré et qu'il s'est débarrassé d'eux en 8 heures et 21 balles. Deux mois plus tard, le père de Melchior est en prison pour homicides volontaires et n'en sortira que cinq ans plus tard.
Entre temps, le jeune adolescent n'a plus aucun repère parental, et se retrouve accueilli chez un ami de son père dans les quartiers les plus malfaisants de Gotham. Ici, les enfants ne jouaient pas au ballon mais à la guerre. Il n'était pas rare de voir un gosse de dix ans avec un pistolet en main. Melchior n'y faisait pas exception, et trouva à son plus jeune âge une certaine fascination pour les armes à feu. L'ami de son père, appelé Wilson, vendait toute sorte de drogues pour subvenir à ses besoins et à ceux de Melchior qu'il hébergera pendant les cinq ans de l'incarcération de son paternel. Dans la rue, c'était facile de trouver de l'argent, de trouver des armes et de buter le premier connard qui regarde mal en se baladant dehors. Personne ne craignait les flics car même le plus innocent des habitants de Gotham pouvait avoir un pistolet sur lui. De plus, ils n'osaient que rarement intervenir dans les conflits et les règlements de compte entre habitants des quartiers. Dans la rue, ce qui semblait impossible aux yeux des Gothamites, c'était de passer la trentaine.
Et le temps passait, Melchior devenait un peu plus âgé et atteignait les dix-huit ans le jour de la sortie de prison de son père. Pour fêter ça, son père lui offrit un authentique 357 Magnum en finition dorée. Après cinq ans passés en prison, il ne put se résoudre à continuer à vivre dans le crime et fit de son mieux pour libérer son fils de l'emprise de Gotham, en cherchant désespérément à le remettre sur le bon chemin. Alors il sacrifia une partie de sa vie à amasser de l'argent de la façon la plus légale possible pour envoyer son fils dans des études supérieures, là où il put apprendre à gagner sa vie en utilisant seulement son cerveau. Melchior était noté comme étant un élève au potentiel démentiel, il semblait assez intelligent pour pouvoir décrocher de bonnes notes dans l'ensemble de ses matières.
Six ans plus tard, le père de Melchior décéda d'une maladie chronique extrêmement douloureuse. Juste avant de mourir, il invita son fils à le rejoindre dans sa chambre d'hôpital, le contempla une dernière fois avec ses yeux et lui souffla ces mots:
« Gotham est rongé par le mal. Il n'y a plus aucun espoir pour cette ville. Oublie tout ce que tu as appris, oublie tous les mensonges qui pousseraient quelqu'un à croire que la légalité est un exemple à suivre. Quitte à ce que Gotham ne change pas, autant qu'elle soit dirigée par quelqu'un de bon ...
Je compte sur toi, mon fils. »