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 GIOVANNI CORREGGIO ₪ SEVEN SECONDS

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AuteurMessage
Yanso
Admin
Yanso


Messages : 129
Date d'inscription : 19/01/2020

GIOVANNI CORREGGIO ₪ SEVEN SECONDS Empty
MessageSujet: GIOVANNI CORREGGIO ₪ SEVEN SECONDS   GIOVANNI CORREGGIO ₪ SEVEN SECONDS EmptyMar 9 Juin - 23:11








































INFORMATIONS GLOBALES


◗ Pseudo Proteus

◗ Vraie identité Inconnue
◗ Identité empruntée Giovanni ”Gio” Correggio
◗ Surnom Seven Seconds
◗ Âge 19 ans (supposément)
◗ Sexe Masculin ♂

◗ Race Dichotomie Mutant-Sentinelle
◗ Origine The World
◗ Naissance Inconnue
◗ Groupe sanguin Inconnu

◗ Affiliation Institut Voncraft, Minutemen
◗ Occupation Étudiant de première année
◗ Rang Delta

◗ Capacité Fantomex



je m'appelle funny bear

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES


◗ Descriptions
Seven Seconds est un homme à la carrure imposante en vue de sa taille et de son poids, possède de longs cheveux blonds tombant sur les côtés et un visage d'ange, presque en contraste avec qui il est réellement. Au physique particulier, Seven est le plus souvent qualifié comme étant l'un des plus charismatiques de son ancien groupe, et ce grâce à son allure de leader et à son air rassurant.

Tout comme ses illusions néfastes et son habileté à mentir, 7 Seconds n’est pas singulier mais dominé par trois présences uniques. Bien que nous ne sachions pas exactement comment tout cela est arrivé, il est clair que pour chaque cerveau que possède ce mutant, une personnalité différente l’accompagne.

Le personnage «noble» est peut-être le véritable Seven Seconds. Dévoué à la cause des mutants et plus particulièrement de ce qu'entreprend de faire l'institut Voncraft, il a pour but d'aider ses semblables qu'importe les obstacles qui se dressent face à lui, allant jusqu'à pouvoir mourir pour eux si cela assurerait leur sécurité.
La seconde identité «charmeuse» semble être liée à son incroyable capacité sociale et son charisme.
Et enfin, le troisième cerveau détient probablement l'identité «tueuse» restante, qui a été conçue pour sa capacité de tromperie et pour éliminer de sang froid le moindre de ses ennemis.
Il est suggéré que ces trois «identités» totalement différentes n'existent pas en parfaite harmonie et lui font constamment face à un enfer. C’est peut-être une des raisons pour lesquelles il porte les plaques de suppression télépathiques. Telle est l'ampleur de cette agitation intérieure chaotique qui le pousse à céder à contrecœur à l'influence des autres identités, tant son esprit est aussi fragile que fissuré.

◗ Histoire

2019, ???

         Un verre à la main, tranquillement posé sur un hamac bercé par le chant du vent. Les rayons du soleil frappaient sur la plage, alors que les cris de joie provenant d'enfants, qui s'amusaient et se baignaient, résonnaient. C'était le paradis. Ça aurait pu être le mien, mais au lieu de ça, j'ai hérité d'un passé un peu moins relaxant.

« Seven Seconds, alias X̶̶̀̀͘͢͝҉̨͠X̢̕҉̴̡̡̡͜͢͟X̵̸̢̛̀̕͜͢͝͞X̸̵́͏̴̷̷̷͢͝ »


         Voilà ce que j'étais, et voilà qui je suis.
Aussi longtemps que je me souvienne, j'ai passé ma vie entière au World, un kilomètre carré de micro-réalité expérimentale avec sa propre culture, sa propre religion, sa propre histoire... Une boite de Pétri gigantesque où la vie des êtres humains sans méfiance est épuisée en jours, même en moments. Né de l'union d'une mère - certainement mutante - et d'une machine, il n'y a pas mieux que mon nom pour me définir. Je suis la septième arme issue du projet Weapon Plus, et sûrement pas la dernière.

         Ayant grandi dans un temps artificiellement avancé, il ne s'était en réalité passé qu'un mois entre ma naissance et mon adolescence. Le temps dans le World est analogue à l'eau: un aquarium où la température du temps est contrôlée de façon à manipuler l'évolution du poisson. Quand la température devient trop importante, le temps bout et s'écoule de façon incontrôlable dans toutes les directions. Les vingt premiers résultats d'expériences pour créer une vie artificielle ont été un fiasco total, et les attentes du projet n'ont été satisfaites que pendant la seconde tentative du projet Weapon Plus, qui a créé à ce jour neuf humains hautement évolués. Ensemble, ils ont pris le nom de Minutemen et ont été amenés à vivre et travailler ensemble pour défendre et protéger les intérêts et les lieux du World. Ce monde avait besoin de main d'oeuvre, et il n'y avait que ce groupe élitiste pour répondre à leurs ordres.

Neuf membres, neuf tentatives de créer la vie de façon artificielle, neuf réussites.
Malgré qu'ils étaient mes coéquipiers, la plupart ne m'inspirait au premier abord pas grande confiance et ils avaient l'air terriblement dangereux. L'ordre de naissance n'était pas significatif de la puissance mais les premiers nés se vantaient sans cesse d'être les plus coriaces, et ils me visaient souvent pour leurs moqueries car j'étais le plus jeune physiquement (bien que je sois né avant deux autres Minutemen).

The Wolf

Identité: Cole Burns
Surnoms: The Wolf, First Shot
Particularité: Aime les enfants
Pouvoirs: Champs de force
Description: Cole est sans doute le plus humain des Minutemen, car il sait se satisfaire de peu de choses. Malgré ses airs de tireur à gages dangereux, Cole est un individu - presque - normal et son goût pour les glaces n'est pas prêt de me contredire. D'après lui, s'il n'avait pas été Minuteman, il aurait fait de vendeur de glaces son métier, à la fois parce qu'il se serait amusé mais aussi parce qu'il voue un certain amour aux gosses. Sa mutation lui permet de créer de puissants champs de force pour protéger aussi bien sa personne que le groupe tout entier, pendant des fusillades, des bombardements ou autres. En dehors de ça, il est doté d'un incroyable don aux armes à feu en plus de profiter des attributs surhumains propres à toutes les Weapon.
BURNS Cole
The Girl

Identité: Isabelle Cordova
Surnoms: The Girl, Dizzy, Second Chance
Particularité: A un tatouage de larme sous l’œil gauche
Pouvoirs: Capacités physiques surhumaines
Description: Isabelle, ou Dizzy comme on la surnomme, ne cache pas son jeu: l'un de ses seuls objectifs autre que celui commun à tous les Minutemen est de survivre. Son tatouage est là pour honorer sa mère biologique qui, lors du processus de création de vie artificielle du World, a perdu la vie pour donner celle d'Isabelle. Depuis, elle s'est forgé un vrai mental d'amazone qui, contre toute attente, la rend bien plus dangereuse que le reste du groupe. Sa mutation lui octroie des capacités physiques décuplées et le don inné de pouvoir palier à n'importe quelle solution par le biais de stratégies tactiques. En dehors de ça, Isabelle vise aussi très bien.
CORDOVA Isabelle

The Monster

Identité: Jack Daw
Surnoms: The Monster, Highjack, Charm
Particularité: Toxicomanie
Pouvoirs: Super-soldat cyborg
Description: Jack Daw est à l'image même de son surnom; un véritable monstre. Tenant plus de l'animal que de l'homme, les seules fois où vous pouvez l'entendre est lorsqu'il hurle en pleine prise de drogues. Sans doute les effets secondaires. Il est silencieux, énigmatique, ne rejoint la plupart du temps pas nos discussions et reste à l'écart des autres Minutemen. Malgré ça, Jack Daw est de loin le plus puissant d'entre nous, et il n'a même pas besoin de le montrer. Jack n'est pas un mutant mais un cyborg aux capacités physiques dépassant de loin l'entendement humain. Pour continuer à obéir aux ordres à cause de sa toxicomanie, Jack prend quotidiennement des pilules de couleur qui l'aident à se calmer, ou au contraire à l'enrager. Il préfère de loin ses poings aux armes à feu, mais sait tout de même en faire usage.
DAW Jack
The Agent

Identité: Philip Graves
Surnoms: The Agent, Foregone
Particularité: N'a jamais souri
Pouvoirs: ?
Description: Agent Graves figure parmi les plus grands mystères du World. En tant que Weapon 5, il est né dans le même laps de temps que le reste d'entre nous, mais il a vieilli beaucoup plus rapidement et, encore plus important, il est le seul des Minutemen à ne pas participer aux missions. Il préfère les donner, distribuer les ordres, expliquer le plan, les objectifs, les risques. Bref, même si j'ignore encore ce dont il est pleinement capable, il reste le plus intelligent de tous nos membres.
GRAVES Philip

The Dog

Identité: Lono
Surnoms: Brother Lono, The Dog, Hawaiian Dick, Warlord, Counterfifth
Particularité: Psychopathie prononcée
Pouvoirs: Invulnérabilité
Description: Lono, Lono, Lono ... Lono est téméraire, violent, sadique, brutal, imprévisible, cynique, trop fier et possède un sens de l'humour extrêmement effrayant. Le seul Minuteman aux tendances psychopathiques diffère parmi de nombreux points du reste d'entre nous, mais malgré cela, il est l'un des nôtres et même s'il n'aime pas nous traiter comme tel, nous ne pouvons pas nous passer de son aide. Sa mutation le rend virtuellement invulnérable et même si vous lui tirez dessus, il risque tout au plus de vous rire au nez. Mais si vous avez l'odieux culot d'endommager sa chemise hawaienne, Lono deviendra aussi fou et enragé qu'un bulldog. Quand il se bat, il y ressemble déjà plus qu'à un humain. Ses crises de violence, parfois très extrêmes, contribuent à le rendre très utile, et ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre.
BROTHER Lono
The Bastard

Identité: Milo Garrett
Surnoms: The Bastard, Mummy, Six Feet
Particularité: Porte des bandages qui couvrent toute sa tête
Pouvoirs: Téléportation
Description: Quelques rumeurs prétendent que même si nous sommes neufs, il y a eu bel et bien un autre échec parmi notre génération. Ces rumeurs parlent de Milo Garrett, l'homme dont on n'a jamais vu autre chose que sa bouche, ou ses yeux. Elles déclarent le plus souvent que sous ces bandages se trouve le visage couvert de cicatrices et de déformations d'un homme mal créé. Le fait qu'il ne communique que très peu et qu'il s'enfume régulièrement en enchaînant paquet de cigarettes sur paquet de cigarettes le rend difficile d'accès, et personne ne saura vraiment s'il s'agit d'une rumeur ou de la réalité. Quoi qu'il en soit, celui qu'on surnomme le Bâtard - et il y a bien des raisons pour ça - n'est pas seulement entouré de bandages mais aussi de mystères. Sa mutation le rend capable de se téléporter n'importe où avec une ou plusieurs personnes à la fois.
GARRETT Milo

The Saint

Identité: Remi Rome
Surnoms: The Saint, Hard Eight
Particularité: A une cicatrice sur chaque œil
Pouvoirs: Vitakinésie
Description: Comme son surnom l'indique, Remi est quelqu'un de très religieux. Portant ici et là quelques babioles représentant la croix du Christ, il est du genre à réciter la bible à tout bout de champ. L'équipe le considère la plupart des fois, bien que souvent dans un sens ironique, comme un guide spirituel.  C'est un penseur raisonnable et il est souvent capable de voir les situations d'un point neutre.
Sa mutation, qui lui donne la capacité de pouvoir guérir n'importe quel mal d'un simple toucher, alimente cette étiquette d'homme de foi qui ne recherche que le bien.
ROME Remi
The Rain

Identité: Victor Ray
Surnoms: The Rain, Raygun, Strychnine
Particularité: Se bat avec une hache
Pouvoirs: Tireur d'élite
Description: Victor est pour le moins un individu qui échappe totalement à sa vraie nature: il a l'air très humain. Du genre à boire, fumer, payer des prostituées et mettre pas mal d'argent dans les jeux de hasard, il est de ce genre de gens qui vit chaque jour comme si c'était le dernier. Pourtant, tous ces plaisirs qu'il s'offre ne contribuent pas à le rendre plus heureux, Victor est généralement blasé, inexpressif et n'étale pas le fond de ses pensées à tout va. Il n'a pas de réel pouvoir si ce n'est qu'il est un excellent tireur et qu'il ne rate presque jamais sa cible. Ceci mélangé au fait qu'il utilise des haches au combat le rend incroyablement mortel, son surnom venant du fait qu'en fendant des crânes en deux, le sang se met à pleuvoir.
RAY Victor


Chaque Minuteman avait un surnom qui lui était donné selon son ordre de naissance, et un tatouage du nombre en question sur la nuque. Pourquoi, me diriez-vous? Car avant d'être officiellement jugés apte au combat, un Minuteman se doit de passer à l'infirmerie pour se faire implanter une plaque de céramique anti-télépathie à l'arrière de la tête et ainsi faire perdurer le secret autour du groupe et du World. Notre première mission à tous nous a été donnée à peu près quelques semaines après que le groupe se soit formé, et après une tonne d'heures d'entraînement à vouloir se surpasser au mieux. La vie d'un Minuteman n'est pas facile. Nous ne sommes pas programmés pour perdre, pour avouer une quelconque supériorité, pour croire en quelque chose de plus grand que nous et surtout, pour désobéir aux ordres. Cette mission était l'occasion de montrer à tous nos supérieurs ce dont on était capable, même si quelques craintes demeuraient à propos de certains de nos membres. Lono, Jack Daw ou encore Milo Garrett. L'un était désobéissant, l'autre imprévisible et le troisième n'en faisait pratiquement qu'à sa tête.

Le briefing pointait du doigt une petite ville au Mexique du nom de Culiacán, le fief d'un important trafic de drogue que l'on devait démanteler. Shepherd, l'homme en imperméable qui nous éclaircissait toujours sur notre mission, choisissait ses mots avec parcimonie et ne pouvait oublier de nous rappeler que la gravité de cette opération ne nous donnait pas la possibilité d'échouer. Ce qu'il ne savait pas en l'occurence, c'est que chacun d'entre nous bouillonnait au plus profond de nous. Simplement car nous avons été créés pour tuer.

Le vol, à bord d'un engin si technologique que le temps passa facilement, n'a duré au final qu'une heure ou deux avant que nous arrivions à destination. Il n'y avait plus que quelques kilomètres entre Culiacán et nous, que nous devions faire à pieds ou par quelques téléportations rythmées pour ne pas fatiguer inutilement Milo. Et comme prévu, la ville était bien active. A vue d’œil depuis notre position, à quelques centaines de mètres, il se passait quelque chose de très macabre à l'entrée du territoire ennemi. Un homme, aux yeux bandés et aux mains ligotées et attachées à une barre en bois à quelques mètres du sol, se faisait dévorer vivant par des coyotes et hurlait de douleur. A en voir la réaction de la plupart des Minutemen, dont certains en souriaient et d'autres ne montraient aucune émotion, ce genre de scène allait devenir une habitude à force.

«Bon, voilà le plan. Je m'occupe de téléporter le groupe dans une ruelle, et on investit les lieux sans nous faire repérer.»

Le temps que Milo finissait sa cigarette, le groupe préparait déjà l'assaut. Les bruits de rechargement étaient nombreux, et Lono continuait de tirer sur son cigare, le regard tourné vers l'homme qui se faisait déchiqueter par les coyotes. Il ne cachait même pas sa joie de voir un innocent mourir, avant qu'il ne se tourne vers moi.

«Si tu veux pas finir comme lui, assure-toi que tes armes fonctionnent.»

Alors je vérifiais que mes deux pistolets soient opérationnels, et que la sécurité soit enlevée. Les chargeurs étaient pleins, et les balles n'attendaient que mon signal pour s'envoler et traverser la chair de ces salauds. Ils pesaient plus lourd que dans mes pensées, mais je me sentais capable de les utiliser. Le seul bémol était que je détestais les armes à feu, pour la simple et bonne raison qu'à chaque fois que je presse la détente, je sais ce qui va se passer. Et malgré ma vraie nature, j'ai peut-être hérité d'un peu trop d'empathie de ma mère biologique.

«Ok, rassemblez-vous. Et à mon signal, plus un bruit.»

Tous les membres se rassemblaient lorsque Milo eut fini de parler, en ronde autour de lui. Il ne lui fallut que quelques secondes pour nous faire voyager jusqu'au creux de la ville en utilisant sa mutation. Mais quant le voyage prit fin, nous n'avions pas réapparu au fond d'une ruelle sombre et déserte comme il était initialement prévu, mais dans le repaire des hommes de main du chef du trafic. Une sorte de salle de jeu occupée uniquement par des mexicains armés jusqu'aux dents, puis ... Tout devient noir. A mon réveil, les neuf Minutemen étaient ligotés dans un couloir obscur et sinistre, certains encore en convalescence. Milo, au lieu de nous téléporter là où il fallait, venait de nous envoyer en plein dans la gueule du loup. Pour faire le tour de la table, j'étais le troisième réveillé: les deux autres avant moi étaient Lono, visiblement en colère d'une telle inefficacité de la part de Milo, et Isabelle. Milo avait été assommé beaucoup plus violemment que pour les autres, compte tenu de ses pouvoirs. Coles, Victor, Remi et Jack continuaient à dormir, avant qu'un soudain flash ne nous réveille définitivement tous. Même aveuglés, on pouvait clairement en conclure qu'il y avait tout un bataillon face à nous, chacun de leurs canons pointés contre une de nos têtes. Sans doute le chef du groupe s'avançait lentement, rangeant son flingue et éteignant la lampe qui nous grillait les yeux et nous empêchait de réfléchir correctement.

«Vous travaillez pour qui?»

Demanda-t-il, d'une voix si peu convaincante que la moitié du groupe explosa de rire en seulement quelques secondes suivant sa question. A en voir notre réaction, il grognait presque comme un chien, et n'allait probablement pas en rester là. Alors avec quelques mots en espagnol et des gestes de main, il commanda à ses hommes de sorte à ce qu'ils bougent certains des Minutemen dans l'immense couloir qui, lorsque la lumière s'alluma partout dans l'endroit, était en fait une salle de torture. Huit ateliers de bourreau pour que tout le monde ait sa dose, avait-il dû penser pendant que nous étions inconscients. Et pendant plus de dix heures, à n'entendre que le cri de douleur de certains, nous étions torturés, brisés, à bout de souffle, de nerf, d'espoir mais nous étions vivants. Quand nous nous échangions des regards, je pouvais lire le désespoir sur le visage de certains. Cole n'avait sûrement qu'une seule envie: choper le premier flingue qu'il trouvait et vider son chargeur dans la tête de celui qui le torture. Milo étouffait ses cris de douleur, il se pensait sûrement encore responsable d'un tel échec. Puis, quand tout semblait fini pour nous, l'un des mexicains eut la pire idée de sa vie: il frappa d'un coup le crâne de Jack Daw avec un bâton en fer. Le coup résonna si fort dans la pièce que tout le monde s'eut arrêté, et se tournait en direction du monstre. Il ouvrit un oeil, puis deux. Et en moins d'une seconde, il se libéra de ses étreintes en hurlant comme un guerrier et attrapa la tête du mexicain avec ses deux mains. Il lui arracha la tête à mains nues et l'explosa au creux de sa paume, avant d'être submergé par le reste des narco-trafiquants armés de taser, d'armes de mêlée et de tout ce qui pouvait servir à contenir le Monstre. Son réveil n'avait pas été suffisant pour qu'il libère tout le groupe, mais il aura permis aux Minutemen de reprendre confiance et de rester fort. Il n'y avait plus qu'un seul mot d'ordre pour ceux qui nous torturaient, ils voulaient à tout prix savoir pour qui nous travaillons. Mais aucun d'entre nous n'avait - et ne pouvait pas, de toute façon - craché le morceau. Alors le spectacle continua deux heures de plus. Le sang coulait à profusion sur chacun de nos lits de torture, et nos plaies continuaient à s'ouvrir en dépit de notre facteur de guérison. A chaque fois qu'on en guérissait, ils les rouvraient et les faisaient s'agrandir de façon encore plus violente.

Nous avions repris confiance en nous grâce à Jack, mais je crois que c'était bel et bien la fin. Nous allions mourir dans tous les cas.

Tandis que l'espoir se consumait peu à peu et que tous avaient perdu l'envie de continuer à vivre dans de telles conditions, la plupart des mexicains qui avaient pour rôle de torturer Isabelle, Victor et Remi quittaient la salle. Et se mettent à faire pareil le reste d'entre eux, abandonnant leurs outils de torture en les laissant tomber au sol. Il ne restait plus que leur chef, les bras croisés face à nous. Il avait l'air vraiment irrité depuis un bon moment, mais son visage se détendait d'un coup. Il souffla même, et surenchérit avec un sourire.

«Mes félicitations, vous avez passé le test d'admission pour les Minutemen.»

...

Gros silence général, alors que la plupart d'entre nous se voyait déjà au paradis et agonisait sur les lits dont la plaque en bois est devenue rouge à cause du sang en abondance. Isabelle explosa d'un coup en colère et proféra à haute voix un tas d'insultes dans une autre langue envers l'homme, qui ne semblait pas s'y attarder. Il nous expliqua qu'avant de nous envoyer au sein d'une vraie mission, les hautes-instances du World se devaient de savoir si oui ou non ils pouvaient nous faire confiance. Alors je finissais par comprendre que Milo était de mèche depuis le début, et nous avait téléporté dans la gueule du loup uniquement car c'était son seul ordre depuis le début. Tout finit par s'éclaircir si bien que je n'avais rien à dire, et nous étions libérés de nos étreintes par quelques autres subalternes qui allaient s'occuper de nettoyer totalement l'endroit. La torture finie offrait au groupe la chance de pouvoir récupérer de leurs blessures grâce à notre physionomie particulière et ainsi, il n'y avait pas de danger de mort pour nous. Si ce n'est que nous avions passé douze heures à nous faire écarteler, frapper, trancher, battre, électrocuter et j'en passe. Vu le peu de commentaires sur cette fin inattendue - à part que Lono a baptisé Milo en lui trouvant son surnom, "le Bâtard" -, la torture et l'habitude à ressentir la douleur allait prendre une place non-discutable au sein de notre entraînement, à mon grand désarroi.

Quoi qu'il en soit, aujourd'hui venait de se dérouler ma première "mission" en tant que Minuteman. J'étais impatient de continuer. Car j'ai été créé pour tuer.

Après ce qui s'est passé à Culiacán, Graves et Shepherd ont décidé de disperser les Minutemen pendant plusieurs mois dans des missions souvent individuelles et d'une difficulté abordable, pour de meilleurs résultats. Lono était chargé d'opérer en Amérique du Sud, Victor et Milo en Amérique du Nord, Jack en Afrique, Isabelle en Océanie et Coles et moi en Europe. Les ordres reçus étaient généralement simples: il fallait assassiner quelqu'un, infiltrer un réseau et le démanteler, exfiltrer des indicateurs, servir de gardes du corps à des scientifiques, ou autres. Coles était, comme je le pensais, d'une excellente compagnie. Il avait toujours le petit mot pour faire rire, ou à l'inverse, le bon conseil à donner. Et en combat, il donnait vraiment l'impression que tuer était facile. "Le Loup", comme l'appelaient les autres, méritait bien son surnom. De nature solitaire, Coles était un incroyable chasseur à la fois discret et mortel, mais il ne lui était pas impossible de travailler en meute et attaquer l'ennemi à plusieurs. C'était à bord de Psycelium sous forme de vaisseau que Coles et moi avions fini notre précédente mission, qui consistait à liquider un gang ennemi dans les rues étroites de Paris. Une nouvelle missive nous fut envoyé et fut réceptionnée par Psycelium, qui s'affichait dans ma tête sous forme de notification.

« Votre destination est la ville côtière de Sapienza en Italie, également connue comme « le joyau de la côte amalfitaine ». Votre cible est un scientifique employé par l'Ether Biotech Corporation, qui travaille actuellement sur un virus spécifique à l'ADN capable d'infecter n'importe qui, n'importe où dans le monde. Notre client, l'un des principaux actionnaires privés d'Ether, souhaite que le projet soit annulé pour des raisons éthiques, mais sans détruire l'entreprise dans le processus. Ce n'est pas un contrat ordinaire, Seven Seconds. Le virus est une menace sérieuse pour notre métier et notre commerce, sans parler de nos idéaux fondamentaux, donc l'échec n'est pas une option.
Je vous laisse vous préparer.
»

Et Psycelium reprenait son envol en direction de l'Italie, alors que l'armurerie à bord du vaisseau s'ouvrait en dévoilant une collection tout à fait authentique d'armes à feu en tout genre. Coles souriait, puis piochait dedans pour s'armer au maximum. Explosifs, couteaux, pistolets avec silencieux, cordes à piano... Nous étions parés. J'étais même content à l'idée que ce soit lui et moi sur la mission, et non Jack, Lono ou Victor. Nous étions largement capables d'y arriver et ce sans se faire repérer, auquel cas la mission se corserait d'avantage.

Le vaisseau se déposa dans un coin isolé de Sapienza, puis nous laissa en sortir. Ah, l'Italie. Le pays de la gastronomie, des villes magiques, des monuments historiques, des magnifiques œuvres d'art. Mais au lieu de pouvoir profiter de tout ça, il fallait faire couler le sang une fois de plus pour que le monde soit sauvé. La maison familiale du scientifique était juste en face de nous, une sorte de grand domaine rassemblant plusieurs bâtiments contemporains et une poignée de gardes du corps et de vigiles. Pour éviter à ce que les niveaux de sécurité n'augmentent drastiquement, Coles et moi avions choisi la meilleure des solutions: agir de façon discrète. Privilégier la corde de piano au lieu d'un pistolet nous a offert la possibilité, après avoir étranglé au moins cinq gardes chacun, de rejoindre l'un des bâtiments du domaine avec un temps record. Dans un couloir au style romain et aux fenêtres ouvertes et laissant aussi bien l'air marin que le soleil passer outre, il n'y avait qu'un seul garde du corps qui faisait sa ronde face à nous. Coles me fit signe de la main pour me dire que je devais m'en charger. Aussitôt m'approchant de lui, je fis passer ma corde de piano autour de son cou et l'emmena directement vers le sol, serrant si fort qu'il vira au violet. Coles lui vola sa tenue et se débarrassa du corps en le cachant dans un placard. Il utilisa son déguisement pour passer dans le second bâtiment, où les gardes étaient de plus en plus nombreux. Pour ma part, je devais contourner le bâtiment et espérer que Coles s'en sortira, pour le rejoindre à la sortie et pour entrer avec lui dans le troisième bâtiment.

Une fois que Coles en sortit indemne après l'avoir juste traversé, nous grimpions sur le mur du troisième bâtiment (qui abritait le laboratoire) jusqu'à atteindre une fenêtre qui, d'un simple coup de poing, vola en éclats. Heureusement, pour les scientifiques à l'intérieur, il ne s'était rien passé à leurs yeux et oreilles. C'était un usage parmi tant d'autres de la Misdirection, une sorte d'illusion très réaliste pour se sortir de situations gênantes. Ainsi à l'intérieur du laboratoire, il fallait de nouveau récupérer un déguisement sur le corps inconscient d'un scientifique pour pouvoir passer les nouvelles étapes: 1. Passer devant les derniers gardes, 2. Rejoindre le laboratoire, et 3. Détruire le virus. La première étape fut accomplie avec brio, lorsque Coles et moi habillés de blouses blanches rejoignaient enfin le laboratoire. Il se présentait sous la forme d'une grande porte métallique incrustée dans un mur, qui une fois ouverte donnait lieu à un SAS. SAS dans lequel il fallait entrer et se changer et opter pour une tenue Hazmat. Coles, au lieu de me rejoindre et de se changer, fit demi-tour après m'avoir fait signe histoire de protéger mes arrières si quelque chose ne se passe pas comme prévu. Ma respiration était saccadée, mes pas réguliers et je m'avançais dans le grand corridor qui donnait enfin sur le laboratoire tant voulu. Une sorte de salle toute blanche dans laquelle flottait en l'air une étrange fumée verte, où il s'y trouvait ordinateurs, commandes, machines en tout genre et d'autres scientifiques. Il ne me suffisait que d'appuyer sur une seule commande pour compromettre le virus et toute l'installation en un seul instant. Mais il fallait procéder méthodiquement, et pour pouvoir passer la troisième étape, il me fallait déjà saboter un ordinateur pour endommager les recherches de la station. Ainsi fait, il ne me manquait plus qu'à faire semblant d'observer quelque chose à l'opposée du laboratoire pendant que les scientifiques tentaient de régler le problème. Puis, je n'avais qu'à m'approcher du cabinet qui emprisonnait la diode contenant le virus et à monter la température pour le faire exploser et pour qu'il disparaisse. J'étais fier, et je pouvais enfin revenir vers Coles une fois la mission finie.

Enfin c'est ce que je pensais, que la mission était finie. Une fois la tenue Hazmat retirée et sortant du SAS, Coles était pris par surprise par un garde, qui l'attrapa par derrière en pointant son crâne avec son flingue. J'avalais bruyamment ma salive, et Coles me fit quelques regards qui voulaient dire absolument tout sauf "Tue-le", mais je devais le faire. Ce que voyait le garde du corps était un simple scientifique en blouse blanche et immobile, alors que sous le voile de l'illusion, je braquais son crâne avec mon pistolet. Il ne devait y avoir aucun mort dans la mission, mais je préfère que ce soit lui plutôt que mon partenaire. Mais je ne pouvais me résoudre à appuyer sur la gâchette.

« BUTE-LE. »

Dit une voix dans ma tête, sans que je ne sache ce qu'il se passe. Elle avait l'air d'appartenir à un homme un peu plus âgé que moi, rauque et lourde.

« Ne fais pas ça, la mission risque de capoter. »

Cette fois-ci, c'était celle d'une femme qui avoisinait la vingtaine, avec une voix à la fois rassurante et douce.
Le dialogue impromptu se continua sur quelques cris et appels au meurtre de la part de la première voix, ce à quoi la seconde voix répondit qu'il ne fallait pas en arriver là, et qu'on pouvait agir autrement. Mais j'avoue être tenté par l'idée de tuer le garde et de lui faire exploser la tête, par pur plaisir. Le petit diable sur mon épaule remportait le round, et mon index s'appuya sur la gâchette de mon flingue. L'illusion se rompait en même temps et le garde n'eut qu'une fraction de seconde pour comprendre qu'il avait un canon qui visait son crâne, avant que celui-ci ne soit transpercé par la balle. Il gisa au sol raide mort, alors que Coles fut sorti de son étreinte.

« Pourquoi t'as fait ça?! T'aurais p-... »

Des bruits de pas par dizaines se faisaient entendre en provenance de dehors, alors que le secteur commençait à se faire quadriller par un nombre quasi sans fin de soldats lourdement armés. Mon seul réflexe fut de repasser par la même fenêtre que par laquelle on s'était infiltré à l'intérieur du bâtiment, in extremis. Une soudaine rafale de balles de haut calibre perfora le mur de la maison et l'explosera sur quelques mètres de droite à gauche, alors que la plupart des gardes s'engouffra à l'intérieur. En nous voyant filer par la fenêtre, une nouvelle rafale s'en suivit et troua suffisamment le mur pour les laisser passer. Psycelium suivait déjà ce qu'il se passait de notre côté et survola la zone jusqu'à venir nous cueillir, alors que le reste des opposants vidaient leurs chargeurs sur tout ce qui se trouvait en face d'eux. Coles encaissa la plupart des tirs avec son champ de force, et le vaisseau nous couvra suffisamment pour s'ouvrir à l'avant et nous laisser passer. Coles avait été blessé mais sa vie n'était pas en danger, et moi ... Je me posais encore des questions sur les voix de tout à l'heure. Mon partenaire fut pris en charge par Psycelium qui s'occupa de le soigner au maximum en le plongeant dans un état de stase, pour qu'il guérisse plus vite. Le retour fut terriblement long, à la fois parce que je ne pouvais m'empêcher de réfléchir à propos de cette mission, à la fois parce que Coles aurait pu mourir de ma faute.

[...]

Il s'était passé quelques jours entre la mission à Sapienza et mon retour au World, avec Coles en parfaite santé mais profondément déçu de moi. Graves, Shepherd et les hautes-instances du World m'ont jugé instable et inapte à continuer à travailler en tant que Minuteman, alors j'ai dû être écarté du groupe. Graves avait entendu parler d'un Institut n'accueillant que les élèves "différents" en Californie, et il avait déjà songé à m'y envoyer après avoir reçu le rapport de mission. Il m'informa en même temps de la provenance des deux voix dans ma tête: chacune correspondait à un cerveau supplémentaire en plus du mien. Je n'étais pas seulement un humain artificiel créé à partir d'une mère biologique et d'une technologie de pointe servant à créer des robots destructeurs, mais aussi un homme capable d'une pensée indépendante et multi-tâche, d'une plus grande appréhension de techniques de combat, de ruses tactiles analytiques ou de sujets comme la psychologie, l'anatomie, les mathématiques et l'espionnage. C'est vrai que maintenant que Graves me l'annonçait noir sur blanc, tout ça paraissait si facile pour moi que ça en devenait étrange. Mais il me présenta quelques avertissements car pour trois cerveaux, j'avais désormais trois consciences. Et sur de sincères paroles et au revoir, il me présenta ses excuses pour m'envoyer à l'étranger à cet Institut, mais il ne pouvait pas lutter contre les ordres de ses supérieurs. Alors prit fin, ou du moins temporairement, ma place au sein des Minutemen à qui j'ai également souhaité une très belle continuation à chacun.

Car je risquais évidemment de les rejoindre un jour, après ce séjour à l'institut.
Car j'ai été créé pour tuer.



je m'appelle funny bear

INFORMATIONS CAPACITAIRES


◗ Capacités
Seven Seconds est un humain artificiellement évolué. Il possède plusieurs cerveaux, ce qui lui permet de réfléchir à plusieurs choses indépendamment, du sang nano-actif lui empêchant de croire en quelque chose de plus grand que lui-même ou au grand amour et un système nerveux externe regroupé en une entité indépendante, capable de changer de forme, notamment celle d’un vaisseau, de voler, d’émettre des rafales bioélectriques et de parler : Psycelium, qui lui est liée par télépathie comme par symbiose. En tant que système nerveux externe de Seven Seconds, les moindres dégâts qu'elle subit sont directement sentis par lui. En revanche, s'ils sont totalement désynchronisés, ils deviennent chacun autonome et 7 Seconds gagne une immunité certaine à la douleur, quelle qu'elle soit. Il peut de ce fait activer son système nerveux de secours, bien qu'il ne soit capable de voir le monde d'une autre couleur que le noir et le blanc. Ce lien peut aussi permettre à Seven Seconds de prendre le contrôle de Psycelium avec une certaine concentration. Leurs consciences combinées leur donnent l'aptitude de pouvoir créer des illusions étonnamment réalistes, capable de tromper même les plus grands télépathes, ce don surnommé Misdirection. Seven Seconds est doté de compétences physiques supérieures à la normale, égales à celles d'un athlète sur-entraîné. Il peut se plonger dans un état d’hypnose légère lui permettant de récupérer plus facilement de ses blessures. Il a déjà utilisé cet état pour s’extraire une balle du corps par exemple. Son corps ne dégage aucune odeur, ce qui le rend difficile à traquer.

◗ Arsenal
Seven Seconds est un fabuleux assassin qui se sert d'un tas d'armes pour mener à bien chacune de ses missions. La plupart du temps, il utilise Psycelium sous sa forme d'arme dans ses combats, mais il n'est pas rare de le voir équipé d'une autre façon. Il excelle dans le tir à l'arme, le maniement des armes blanches et le corps-à-corps, pratiquant la lecture du langage corporel qui lui sert à anticiper les moindres mouvements adverses et de les déchiffrer à sa guise. Son armement est aussi varié que situationnel, qu'il s'agisse de grenades, de pistolets, de fusils ou d'un flacon de chloroforme, il sait s'adapter à ses combats pour en triompher. Il possède, l'on ne sait comment, des balles téléguidées, car créées à partir d'une peau mutante (mutant killing bullets) ainsi que des balles imbibées de virus en tout genre, utilisées pour contrer les facteurs de régénération (cancer bullets). Il est aussi parfois équipé d'un lance-dards de téléportation, un gadget hautement évolué qui permet de faire téléporter n'importe qui une fois touché. Il est aussi le détenteur d'un pistolet à rayon rétrécissant permettant de faire rapetisser n'importe quoi de non-vivant. Pour une raison encore inconnue, son esprit demeure parmi les secrets les mieux gardés au monde et échappe à toute forme de télépathie.

◗ Étalage
❍ DELTA:
Capacités physiques: Force (peut soulever 350 kilos aisément), vitesse (peut courir avec la vitesse d'un athlète), résistance (peut résister à des assauts de 10 tonnes et guérir de blessures superficielles en quelques minutes), agilité (peut se contorsionner et agir avec une agilité athlétique)
Misdirection: Reality Skewing (peut induire en erreur un groupe entier pour quelques secondes), persuasion (peut manipuler et affecter les émotions et sentiments d'autres personnes sur un court terme)
Psycelium: Forme (peut évoluer jusqu'à sa forme maximale ou au contraire rétrécir), armement (est équipée de générateurs de bio-électricité), résistance (peut encaisser des attaques assez puissantes pour raser un quartier), vitesse (peut se déplacer à 200 km/h)
Maîtrise des armes: Précision (grâce à ses trois cerveaux, ne rate qu'occasionnellement sa cible), maniement général (se débrouille bien avec tout type d'arme),  armement balistique (a accès à ses mutant killing bullets)

❍ GAMMA:
Capacités physiques: Force (peut soulever 400 kilos aisément), vitesse (peut courir avec une vitesse olympique), résistance (peut résister à des assauts de 25 tonnes et guérir de blessures plus graves en quelques minutes), agilité (peut se contorsionner et agir avec une agilité athlétique)
Misdirection: Reality Skewing (peut induire en erreur une salle entière pour quelques secondes), persuasion (peut manipuler et affecter les émotions et sentiments d'autres personnes sur un terme moyen)
Psycelium: Forme (peut évoluer jusqu'à sa forme maximale ou au contraire rétrécir, a désormais accès à sa forme bio-électrique), armement (est équipée de générateurs de bio-électricité), résistance (peut encaisser des attaques assez puissantes pour raser une ville), vitesse (peut se déplacer à 400 km/h)
Maîtrise des armes: Précision (grâce à ses trois cerveaux, ne rate que rarement sa cible), maniement général (se débrouille très bien avec tout type d'arme), armement balistique (a désormais accès à ses cancer bullets)
Ultimaton: Accès à la Super-sentinelle Ultimaton

❍ BETA:
Capacités physiques: Force (peut soulever 450 kilos aisément), vitesse (peut courir avec une vitesse olympique), résistance (peut résister à des assauts de 30 tonnes et guérir de blessures plus graves en quelques minutes), agilité (peut se contorsionner et agir avec une agilité athlétique)
Misdirection: Reality Skewing (peut induire en erreur un plus grand groupe pour une plus grande durée), persuasion (peut manipuler et affecter les émotions et sentiments d'autres personnes sur le long terme)
Psycelium: Forme (peut évoluer jusqu'à sa forme maximale ou au contraire rétrécir, a désormais accès à sa forme humanoïde), armement (est équipée de générateurs de bio-électricité), résistance (peut encaisser des attaques assez puissantes pour raser une grande ville), vitesse (peut se déplacer à 700 km/h)
Maîtrise des armes: Précision (grâce à ses trois cerveaux, ne rate presque jamais sa cible), maniement général (maîtrise tout type d'arme), armement balistique (a désormais accès à son shrink gun)

❍ ALPHA:
Capacités physiques: Force (peut soulever 500 kilos aisément), vitesse (peut courir avec une vitesse olympique), résistance (peut résister à des assauts de 30 tonnes et guérir de blessures plus graves en quelques minutes), agilité (peut se contorsionner et agir avec une agilité athlétique)
Misdirection: Reality Skewing (peut induire en erreur autant de gens qu'il veut pour une plus grande durée), persuasion (peut affecter les émotions et sentiments d'autres personnes sur le long terme)
Psycelium: Forme (peut évoluer jusqu'à sa forme maximale ou au contraire rétrécir, a accès à sa forme bio-électrique), armement (est équipée de générateurs de bio-électricité), résistance (peut encaisser des attaques assez puissantes pour raser une grande ville), vitesse (peut se déplacer à 900 km/h)
Maîtrise des armes: Précision (grâce à ses trois cerveaux, ne rate jamais sa cible), maniement général (maîtrise tout type d'arme), armement balistique (a accès à son bodyslide gun)

❍ OMÉGA:
Volga Effect: God Mod (Seven Seconds devient un être surpuissant possédant une version digitale du sérum de super-soldat. Cependant, il faut qu'il meurt et que son cerveau redémarre pour que l'effet soit appliqué avec brio. Ainsi, il a accès à une multitude de superpuissances personnalisables qu'il peut s'injecter sans effort ni souci)






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GIOVANNI CORREGGIO ₪ SEVEN SECONDS
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